Thursday, 7 February 2008

Lisbonne 2000

« Texte d’orientation voulu par les chefs d’états et de gouvernement qui vise à faire de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus compétitive de monde » à l’horizon 2010. Un certain nombre de décisions sont alors prises, qui tendent notamment à faciliter le transfert de connaissances et d’innovation vers la sphère productive. (…) L’enjeu est évidement économique : les pays riches devenant de moins en moins concurrentiels en matière de production manufacturière, le but est de concentrer les efforts sur les deux étapes du process industriel qui créent le plus de valeur ajouté : la conception et la commercialisation. Former des ingénieurs et des marketers. Des créateurs et des vendeurs d’imaginaire, capables de faire débourser 500 € à Paris pour une veste conçue à Milan et fabriquée pour 10 € en Chine. »

« Wim Kok. Ex- Premier ministre Néerlandais, il dirigea le rapport qui a évalué en 2004 l’état (médiocre) d’avancée du processus de Lisbonne, qui doit mener les pays de l’Union à investir 3 % de leur PIB dans la recherche. Il estime qu’un tiers des salariés européens travailleront demain à la production et à la diffusion de connaissances. »



Source: Sylvain Kahn - Emanuel Davindenkoff. Les universités sont-elles solubles dans la mondialisation?- Hachette litterature. Coll. Essai.

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