Une petite reflexion: A part quelques un de mes amis d'enfances, je me suis souvent senti plus proche, plus en confiance avec des personnes d'autres cultures, d'autre horizons. De cette facilité à l'autre, j'ai activement participé au brassage social.
Cet autre me renvoi mieux mon image, et nos interets communs sont le fruit du hazard.
Je ne suis absolument pas amis avec 95 % de la population des 20-25 ans (un peu comme tout le monde), malgré le fait, que dans leur écrasante majorité, ces personnes on suivi pendant 15 ans le même programme scolaire normalisé que moi, se devellopant plus ou moins au même rythme, ayant un accés au soin quasiment semblable.
L'homogénéïsation de la société des enfants au nom de l'égalité n'est elle pas un raccourcis simpliste?
De même, faut il un socle commun d'apprentissage de l'architecture? Un cours des Basics?
De toute façon, si vous ne les avez pas, vous n'irez pas bien loin... Peut être est il inutile de les enseigner si de toute façon ils seront appris.
Tuesday, 4 December 2007
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1 comment:
Plus de socle commun, plus de professeurs, plus de cheque, plus de carte, plus de liquide.....
Il y a du vrai dans cette vision de décallage. D'aucun dirait de la fracture sociale. J'en ai moi meme fait l experience lors de mes annees d'ecole, ou l'esprit toujours plus curieux qu'etait le mien ne trouvait pas d'eccho chez mes camarades. Un esprit trop tot formé a l'apprentissage, de par ma mere et mon pere, par ma nourisse ou par mon chat, qui n'allait sans doute pas avec l'esprit des jeux de billes, des matchs de foot, et des chamailleries fortuites, que se forme eux meme nos bambins.
Mais s'il est vrai qu'il est impossible de garantir une egalité de tous devant l'apprentissage, et s'il et vrai que cet apprentissage se montre de plus en plus comme un avatar d'un passé 1.0; il n'empeche que cette institution quasi dictatoriale qu est l'ecole possede en elle encore bien des facettes auxquelles il nous faut, aussi, penser.
Premièrement, elle fait le tri. Non pas des personnes, quoique cela se produise aussi, mais le tri des savoirs. Et cette fonction est vitale. Elle donne du grain a moudre a nos nouvelles generations, un grain selectionné pour son gout, sa teneur en energie, son caractère sain. Elle donne ces grains selectionnés depuis des centaines d années pour leur qualités intrinseques, des grains qui pourront germer a leur tour, pour en donner d'autres, a la difference d'OGM qui ne sont fertiles que pour un temps limité. Ceci est l'esprit de l'école, le plus pur, le moins vicié, comme notre cher Herman Hesse peut nous en faire un portrait grossissant dans sa province pédagogique de Castalie.
Imaginons un monde ou l'ecole n'a plus de professeur, c'est a dire plus de referend humain; ou chacun trouve dans sa propre experience les ressources necessaires a son propre devellopement. Propre ou pas se dira t on. Cela voudrait dire, par exemple, qu'un enfant de six ans devra trouver seul les moyen de son apprentissage a la lecture. Grace a la television, a l'internet, sur son nouvel iphone ou meme grace a ses parents. Et s'il ne veut apprendre ni la flute a bec, ni l'ecosysteme amazonnien, ni la grammaire et encore moins l'orthographe, libre a lui....
Cela me fait l'effet d'un retour. Retour a un temps ou il n'y a plus de culture, populaire ou scientifique, ou la culture vit sa propre vie en se laissant balancer de droite a gauche par ceux qui veulent bien s en occuper. Et ce ne serait meme plus la un retour, mais une deviance, sans pejoration aucune, de ce qui a bati nos sociétés. Ce besoin de comprendre, et de transmettre; cet heritage commun acquis de generation en generation. Comme un yoghin transmet une vision du monde a son disciple, un pasteur a ses fideles, un professeur a ses eleves.
Car, en second lieu, ce que donne l'ecole a travers ses programmes et ses socles communs, ce n'est pas seulement un savoir trié sur le volet (et meme si ce volet n'est pas forcement le meilleur) c'est aussi une vision de la vie, de la société, acquise au fil des ages, et qui donne un lien entre les generations. Un lien commun j'entends. Un lien qui nous permet de comprendre le monde comme ont pu le comprendre nos aieux, qu'ils sont chinois ou azthèques, qu'ils soit grand pere ou prophete.
Si l'on peut aujourd'hui se sentir a l'aise avec d'autres cultures, d'autres representations du monde c'est aussi parceque nous avons nous meme une cuture, ou osera t on dire un referentiel.
Et pour en finir avec ce commentaire qui commence a avoir l'allure d'un pamphlet conservateur, a mon grand etonnement, posons une question en reponse. Comment faire pour qu'un enfant, un etudiant, et meme un etudiant en architecture, fasse le tri lui meme, apprenne de sa propre experience les elements qui lui serviront plus tard a develloper sa pensee? Comment faire pour qu'un enfant apprenne que les enfant naissent apres neuf mois de gestation et non pas dans des choux, ou des roses? Comment faire pour qu'un etudiant apprenne que Le Corbusier etait un penseur de l'architecture avant d'etre cet affreux architecte initiateur des constructions de barres, et par la meme responsable de cette srise banlieusarde qui se deroule sous nos yeux? Il m'est d'avis que sans socle, qu'il reste evidemment a redefinir, beaucoup de nos etudiants ne pourrait toucher cette chose complexe qu'on appelle esprit critique. Peut etre le socl ne serait il plus constitué de savoirs, artistiques ou scientifiques, mais seulement de capacité a appréhender ces savoirs.
Serait il mieux venu de faire naitre en chacun ces capacités sans se baser sur des exemples anterieurs, c'est a dire sur ces savoirs, justement, qui constituent le socle commun?
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