Pensée unique
23.11.07 | 11h51
Ainsi donc il y aurait une "économie de la connaissance" (d'où vient elle,qui l'a fait naître,dans quel but? Cela ne mériterait-il pas analyse?) qui aurait des "exigences" (lesquelles? fondées sur quoi? Cela ne mériterait-il pas analyse? bis...) auxquelles il faudrait bien évidemment "répondre" (ah bon? pourquoi? on ne peut pas imaginer,au choix,de moduler ces exigences,de les refuser partiellement, de leur résister? Cela ne mériterait-il pas analyse? ter...).Pensée unique,quand tu nous tiens !
pensée unique
23.11.07 | 11h33
Dans le genre "pensée unique", on peut difficilement faire mieux que cet article: une concession de pure forme ("Il va de soi que ... appellent la discussion") immédiatement balayée par le péremptoire "Mais la stratégie européenne [...] semble aujourd'hui la meilleure voie pour assurer la rénovation de l'enseignement supérieur." Admirons le "Mais" qui balaie toute réticence. Puisqu'on vous le dit!
étrange
23.11.07 | 00h05
Les autres pays Européens font aussi des réformes similaires? Et leurs étudiants ne sont pas dans la rue? étrange! Mais c'est très bien ; si les réformes ne passent pas en France, alors ceux qui veulent avoir une meilleure formation pourront l'obtenir chez nos voisins...
Souaitonlheur
22.11.07 | 21h22
Le triangle formateurs-formés-savoir ne peut évoluer qu’en fonction de chacune de ses composantes. L’enjeu réel est bien de comprendre que le succès de l’ensemble résulte des capacités de chaque partie à interagir avec les deux autres. En France la composante enseignante recrutée sur son QI ignore que seul le QE est utile pour la diffusion de la connaissance. Le comportement anachronique mandarinal les disqualifie. Le comportement de refus des étudiants leur en interdit l’acquisition.
Europekipete
22.11.07 | 20h43
Surtout critiquer les universites americaines qui sont en haut du classement de Shangai. MIT c'est plus de 70% de boursiers, tous les etudiants ne sont pas des nantis, les meilleurs ont des fellowships pour etudier. L'Universite US est la meilleure parce qu'elle prend les meilleurs, riches ou pauvres. En France on prend tout le monde avec un BAC brade et devalue alors qu'ailleurs des professions lucricatives manquent (artisanats, services). On a la mediocrite que l'on merite.
Souaitonlheur
22.11.07 | 20h40
Il est extraordinaire qu'en France, il existe des étudiants titulaires de doubles diplômes universitaires obtenus dans des universités et écoles différentes (Master Nanotech par exemple et M.recherche) donnant à ces jeunes la possibilités de parcours pointus, adaptés, largement au delà des contributions propres de chaque entité concernée (ici EPFL, Torino, INPG et Fourier) répondant tant aux besoins des entreprises que de la recherche. Mais de cela personne ne pipe mot. Voici les voies à suivre.
Lou
22.11.07 | 20h02
Ah, tous ces gens qui seraient prêts à payer l'inscription de leur enfant à l'université 15 000 € par an afin de renforcer la compétitivité de leur pays je trouve ça beau. Un tel patriotisme m'émeut.
OLIVIER G.
22.11.07 | 19h18
La société française d'essence catholico-marxiste excècre l'argent mais chacun des Français ne pense qu'à son pouvoir d'achat. Le Français est endetté de 20000€ à la naissance, si tous rembousaient on pourrait dépenser l'argent comme une monarchie pétrolière mais ce n'est pas le cas.
walsdorf
22.11.07 | 18h35
Quémander? Nous, jamais. Sachez, brave docteur suédois que chez nous on exige, et que chacun, en fonction de son pouvoir de nuisance, obtient qui un os, qui un régime spécial. Ceux qui se frottent les mains à voir les universités ronchonner contre le "privé", ce sont nos grandes écoles qui poursuivent tranquillement leurs razzias de taxe d'apprentissage et taxe professionnelle auprès, justement, du privé. Elles en redemandent des grèves dans les facs. Pas folles!
walsdorf
22.11.07 | 18h29
Voilà le type même d'article, par ailleurs bienvenu, qui ne peut trouver sa place dans un cerveau français. Nos universités manquent d'une chose: de moyens! Il faut plus d'argent, toujours plus d'argent. Là est la famine. Le reste est accessoire. Il faut davantage de chercheurs, plus de garantie, plus de bourses, plus d'efforts de la part de la collectivité. Tout ça pour, en contrepartie, être toujours moins compétitifs.Holà, faut pas demander la lune!
Dr.Inger Callewaert Lund Suède
22.11.07 | 17h41
Imiter les USA ? Souvenez vous que l'université publique de Madison , une des meilleures à côté des universités privées, qui vient de se faire remarquer pour la recherche sur les cellules souches évitant d'utiliser les embrios, est passée en quelques années à recevoir seulement 17% de son budget de l'état , le reste doit être quémandé sur le marché: est-ce que c'est cela que nous voulons ?
Prof.dr.Gustave Callewaert Suède
22.11.07 | 17h29
Mais c'est quand même étrange que l'auteur ne considère même pas la possibilité que ce soient les gouvernements qui augmentent leur contribution au financement de la recherche et l'enseignement supérieur.Pourquoi faut-il d'abord permettez aux entreprises de faire du profit outre mesure et aux dépens des salariés , pour ensuite leur permettre de le " donner " , autant le prendre tout de suite et sans détours .
claude m.
22.11.07 | 17h13
L'Université ne sert à rien si elle n'est pas l'Université du savoir et de la réussite:cela n'a rien à voir avec public ou privé!Pour remplir ces fonctions, elle doit être compétitive, avoir une pédgogie en béton, une recherche d'excellence et des moyens financiers (publics, fondation et mécénat)en rapport avec ces objectifs : Dix a quinze Universités de plein droit pour le territoire et un réseau de correspondances contractuelles. C'est le seul choix que le Président n'a pas su faire...
ulo
22.11.07 | 15h24
M. Les universités, moteurs de l'"économie de la connaissance", ou créatrices et dispensatrices de la connaissance au plus grand nombre, gratuitement? Que nous demande donc l'Union: accepter que l'éducation supérieure est un bien commercial et non un bien public? L'université est donc au coeur du débat politique et son avenir dépend de notre réponse à cette seule question fondamentale: quelle société voulons- nous?